La dette de l’État est l’ensemble des emprunts que ce dernier a émis ou garantis et dont l’encours (c’est à dire le montant total des emprunts) résulte de l’accumulation des déficits de l’État.
La dépense publique correspond à la dépense de l’ensemble des administrations publiques : État et organismes divers d’administration centrale, les instituions publiques, les organismes déconcentrés et les administrations publiques locales.
Le budget de l’Etat algérien est caractérisé par un niveau élevé de la dépense publique, qui s’explique par une forte socialisation de la dépense, comme en atteste le poids important des transferts et interventions de l’Etat, dans les différents domaines : éducation, santé, sociale, culture et économie (plus d’un tiers du budget de fonctionnement). Traduisant la poursuite du soutien de l’Etat à la couverture de dépenses à travers le soutien aux produits alimentaires de base (céréales, lait, huile, sucre), aux produits énergétiques (électricité, gaz, eau), et à la consolidation des efforts consentis à travers les différentes actions sociales et dispositifs d’emploi. Toutes ces actions sont destinées à l‟amélioration des conditions de vie des catégories de population défavorisée.
La dépense publique algérienne, son problème principal en étant la part importante consacrée, depuis 20 ans, aux dépenses consacrées au sécuritaire. À lui seul, l’effort de défense continu de mobiliser une masse non négligeable de crédits, 15,72% des dépenses totale, 25,14% des dépenses de fonctionnement et 6,70% points du PIB. Ce qui place l’Algérie dans le top 3 mondial des pays les plus dépensier dans la défense (en % du PIB), juste derrière le Yemen 8,2% et l’Arabie Saoudite 8,8% (première place) selon le classement du SIPRI.
Signalons dans une gestion seine des dépenses publiques, le flux d’épargne publique (recettes totales ordinaires moins les dépenses de fonctionnement), est destiné à financer les dépenses d’investissement de l’Etat. C’est la règle d’or des financements publiques. |
Aujourd’hui, le budget de l’État propose une présentation des dépenses par « destination » (Missions, elles-mêmes déclinées en programmes), permettant au citoyen de bien comprendre à quelle politique publique ou « mission » est affecté l’argent de ses impôts.
Le Parlement vote le budget par mission (unité de vote). Une mission est créée à l’initiative du Gouvernement et peut être ministérielle ou interministérielle. La mission regroupe un ensemble de programmes concourant à une même politique publique. Le Parlement peut modifier la répartition des dépenses entre programmes au sein d’une même mission.
Néanmoins la loi de de finances conserve une présentation indicative des crédits en fonction de leur nature en distinguant sept titres de dépenses, et en se subdivisent en deux grandes catégories :
Comprendre le détail de jargon des dépenses publiques
Button Text• santé, (8,34%)
• enseignement supérieur (7,44%)
• moudjahidines (4,72%)
Dépenses par ministère
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Les crédits budgétaires de l’État sont répartis en sept titres, décomposés en catégories de dépense. Il s’agit d’une nomenclature économique qui ne tient pas compte de sa destination, mais de sa nature économique:
L’analyse fonctionnelle des dépenses communes à tous les ministères du budget général révèle que les dépenses les plus importantes sont :
• dépenses du personnel de l’État elles sont décomposées en plusieurs catégories de dépenses : les rémunérations d’activité, les cotisations et contributions sociales, les prestations sociales et allocations diverses et les pensions civiles et militaires ;
• dépenses de fonctionnements courantes elles comprennent 2 catégories de dépenses : les dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel et les subventions pour charges de service public.
• Les dépenses d’investissement : les programmes d’investissement composant le budget d’équipement, (énergie, transports…), et les subventions d’investissement accordées par l’État (logement, équipements administratifs, culturels ou sociaux…).
• dépenses d’interventions : elles comprennent plusieurs catégories de dépenses : les transferts aux ménages, les transferts aux entreprises, les transferts aux collectivités territoriales, les transferts aux autres collectivités et les appels en garantie (charges résultant de la mise en jeu de la garantie de l’État).
Dépenses par titres
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La dette de l’État est l’ensemble des emprunts que ce dernier a émis ou garantis et dont l’encours (c’est à dire le montant total des emprunts) résulte de l’accumulation des déficits de l’État.
N’ayant pas le chiffres exact des montants consacrés aux dépenses liées à la Dette et dotations des pouvoir public. Nous nous appuyons sur les pourcentages données par la Cour des comptes dans son rapport 2019 sur les dépenses 2015.
Pour la Dette publique : 3,17 % du budget total du fonctionnement
Pour les dotations des pouvoirs publiques : 0,29% du total.
Le coût lié aux dépenses du personnel de la fonction publique est le plus important. Il peut s’agir de l’activité présente des personnels rémunérés par l’État (rémunérations d’activité, primes et indemnités, cotisations et charges sociales et prestations sociales…), mais aussi de l’activité passée (retraite et pensions à verser).
Pour 2020, les dépenses budgétisées pour la couverture des rémunérations du personnel de l’Etat, hors Ministère de la Défense est de 1.326,89 Mdrs de dinars, ce qui représente 68,63% du total du titre II dépenses de services et 41,86% du total du budget de fonctionnement (47,26% en 2015 selon la Cour des comptes).
Selon les données de la Cour des comptes les dépenses du Personnel de la Défense représente 42,14 % du total des dépenses du personnel et 22,32% du budget total du fonctionnement. Nous pouvons déduire que le budget total pour 2020 consacré aux dépenses du personnel de la Défense est de 982,057 Mrds de dinars (990,13 Mrds de dinars en 2015 selon la Cour des comptes).
2020
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Le coût lié aux dépenses du personnel de la fonction publique est le plus important. Il peut s’agir de l’activité présente des personnels rémunérés par l’État (rémunérations d’activité, primes et indemnités, cotisations et charges sociales et prestations sociales…), mais aussi de l’activité passée (retraite et pensions à verser).
Pour 2020, les dépenses budgétisées pour la couverture des rémunérations du personnel de l’Etat, hors Ministère de la Défense est de 1.326,89 Mdrs de dinars, ce qui représente 68,63% du total du titre II dépenses de services et 41,86% du total du budget de fonctionnement (47,26% en 2015 selon la Cour des comptes).
Selon les données de la Cour des comptes les dépenses du Personnel de la Défense représente 42,14 % du total des dépenses du personnel et 22,32% du budget total du fonctionnement. Nous pouvons déduire que le budget total pour 2020 consacré aux dépenses du personnel de la Défense est de 982,057 Mrds de dinars (990,13 Mrds de dinars en 2015 selon la Cour des comptes).
2020
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Découvrir le dossier consacré aux subventions publiques
Subventions publiquesLe coût lié aux dépenses du personnel de la fonction publique est le plus important. Il peut s’agir de l’activité présente des personnels rémunérés par l’État (rémunérations d’activité, primes et indemnités, cotisations et charges sociales et prestations sociales…), mais aussi de l’activité passée (retraite et pensions à verser).
Pour 2020, les dépenses budgétisées pour la couverture des rémunérations du personnel de l’Etat, hors Ministère de la Défense est de 1.326,89 Mdrs de dinars, ce qui représente 68,63% du total du titre II dépenses de services et 41,86% du total du budget de fonctionnement (47,26% en 2015 selon la Cour des comptes).
Selon les données de la Cour des comptes les dépenses du Personnel de la Défense représente 42,14 % du total des dépenses du personnel et 22,32% du budget total du fonctionnement. Nous pouvons déduire que le budget total pour 2020 consacré aux dépenses du personnel de la Défense est de 982,057 Mrds de dinars (990,13 Mrds de dinars en 2015 selon la Cour des comptes).
Les interventions publiques continuent de mobiliser une masse non négligeable de crédits (32,99% du total du budget de fonctionnement), traduisant la poursuite du soutien de l‟Etat aux produits alimentaires de base (céréales, lait, huile, sucre), aux produits énergétiques (électricité, gaz, eau), à la couverture de certaines dépenses des secteurs de la santé et de l‟éducation, et à la consolidation des efforts consentis à travers les différentes actions sociales et dispositifs d‟emploi.