Sphère réelle 2023

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Economie réelle

L’activité économique est le cœur battant de toute société. Elle englobe toutes les actions liées à la production, la distribution et la consommation de biens et de services. L’économie réelle, quant à elle, se concentre sur les activités productives qui génèrent une richesse tangible. Cela inclut la production industrielle, l’agriculture, les services et bien d’autres secteurs.

Indicateurs clés : 

  •                   PIB (Produit Intérieur Brut) : Le PIB mesure la valeur totale de tous les biens et services produits dans une économie sur une période donnée. Il est considéré comme l’indicateur le plus important de la santé économique d’un pays.
  •                   Inflation : L’inflation mesure la hausse des prix des biens et services sur une période donnée. Elle peut avoir un impact significatif sur le pouvoir d’achat des citoyens.
  •                  Taux de Chômage : Ce taux évalue la proportion de la population active sans emploi mais cherchant activement du travail. Il est crucial pour comprendre la dynamique du marché du travail.

Activité économique nationale - 2022

En 2022, l’économie algérienne a poursuivi sa trajectoire de reprise, bâtissant sur les bases solides de l’année précédente. Malgré les défis mondiaux, l’Algérie a maintenu sa dynamique économique. Voici un résumé des points clés :

Après une récession sans précédent de 6 % en 2020, l’activité économique a rebondi de manière significative en 2021, avec un taux de croissance en volume de 3,5 %. Le secteur industriel a joué un rôle essentiel dans cette reprise, enregistrant une croissance de 5,7 % en volume, dépassant son rythme d’avant-crise.

Le PIB (Produit Intérieur Brut) en valeur courante a dépassé son niveau d’avant-crise, atteignant 22 021,5 milliards de dinars en 2021, soit une croissance de 19,8 %. Le déflateur du PIB a atteint 15,7 %, portant ainsi la croissance réelle du PIB à 3,5 %.

La situation macroéconomique s’est améliorée : la balance des paiements a affiché un solde positif de 0,67 % du PIB en 2021, contre un déficit de 9,4 % en 2020. Le déficit budgétaire a également été réduit à 3,8 % du PIB.

Cependant, l’inflation en 2022 a atteint 6,62 % en moyenne annuelle. Certains biens ont connu une augmentation significative des prix, notamment les produits alimentaires (+28,16 %) et les biens à fort contenu d’import (+22,6 %).

Chiffres clefs

PIB
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Réserves devises
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Masse monétaire
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Inflation
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PIB 2023

Après une récession marquée de 5,1 % en 2020 due au choc de la pandémie, l’économie nationale a rebondi à 3,4 % en 2021 et s’est établie à 3,2 % en 2022. Cette performance reflète une dynamique de l’activité économique dont les moteurs diffèrent de ceux de l’année précédente. Alors que la reprise post-pandémique amorcée en 2021 était principalement tirée par le secteur des hydrocarbures, celle de 2022 provient essentiellement de la croissance des secteurs hors hydrocarbures.

Le produit intérieur brut (PIB) hors hydrocarbures a enregistré une progression de 4,3 % en 2022, contre 2,3 % en 2021. En revanche, le PIB du secteur des hydrocarbures a reculé de 0,6 % en 2022, après une forte croissance de 10,5 % l’année précédente. La croissance totale en volume s’élève à 3,2 % en 2022, comparée à 3,4 % en 2021. En valeur, le PIB a atteint 27 688,9 milliards de dinars.

Compte courant
+ 0 Milliards$
Balance commerciale marchandises
+ 0 Milliards$
Compte Capital
0 Millions$
Investissements directs nets
+ 0 Millions$

Croissance :

En 2021, le produit intérieur brut (PIB) enregistre une croissance positive de 3,5%. Cette reprise est associée à un excédent du compte courant de la balance des paiements, ce qui permet une amorce de reconstitution des réserves de change. Il y a également une forte croissance dans le secteur des hydrocarbures, qui contribue grandement à la croissance globale de l’économie algérienne.

PIB Nominal :

En termes de chiffres, le PIB nominal est passé de 18 476,9 milliards de DA (145 M$) en 2020 à 22 079,3 milliards de DA (163 M$) en 2021, soit une augmentation en valeurs nominales de 19,5%. Cependant, il est important de noter que le déflateur du PIB, qui mesure l’inflation, a augmenté de 15,5% en 2021 en raison de la forte augmentation des prix dans le secteur des hydrocarbures (72,6%). Après les fortes baisses des prix internationaux, en particulier ceux des hydrocarbures, enregistrées en 2019 et 2020 et leurs impacts sur le niveau des déflateurs, l’année 2021 connait donc une hausse du déflateur du PIB. Cela souligne également le caractère erratique de ces évolutions de prix qui donne la mesure des chocs auxquels est exposée l’économie algérienne. Pour illustrer cela, les variations des prix de la valeur ajoutée du secteur des hydrocarbures ont été de -7,7% en 2019 par rapport à 2018, de -28,1% en 2020 par rapport à 2019 et de 72,6% en 2021 par rapport à 2020. Ces variations de prix ont des impacts significatifs sur l’économie algérienne, qui est très dépendante des hydrocarbures.

PIB par habitant :

En termes de PIB par habitant, il a diminué de 3950,7 US$ en 2019 à 3293,8 US$ en 2020, mais est remonté à 3630,4 US$ en 2021. Bien que la croissance soit positive, il est important de noter que le PIB par habitant reste relativement faible en comparaison avec d’autres économies de la région.

Compte courant
+ 0 Milliards$
Balance commerciale marchandises
+ 0 Milliards$
Compte Capital
0 Millions$
Investissements directs nets
+ 0 Millions$
PIB en Milliards DA
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Croissance du PIB
0 %
Croissance hors hydrocarbures
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Croissance du PIB

 

En 2021, la croissance du PIB de l’Algérie a atteint 3,5%, ce qui marque un net rebond par rapport à l’année précédente où il avait connu un recul sans précédent de 6%. Cette reprise économique est principalement due aux secteurs de l’agriculture, du Bâtiment-Travaux Publics et Hydraulique (BTPH y compris services et travaux publics pétroliers), de l’industrie et des services.

Plus en détail, la croissance de l’agriculture a été de 2,7% en 2021, marquant un rebond significatif après le recul de 1,3% enregistré en 2020. Quant au secteur du BTPH (y compris les services et travaux publics pétroliers), il a connu une croissance de 3,8%, soit une amélioration par rapport à l’année précédente. Le secteur industriel a également enregistré une croissance de 3,8% en 2021, dépassant son rythme d’avant-crise et gagnant 9 points de pourcentage par rapport à 2020. Enfin, les services ont connu une croissance de 3% grâce à l’amélioration de la situation sanitaire et à l’allégement des mesures de confinement.

Le taux de croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) hors hydrocarbures est également en progression, bien qu’en léger recul par rapport à 2018, passant de 3,0% à 2,4% en 2019. Cependant, dans le contexte économique difficile de l’année 2019, cette performance est considérée comme appréciable.

Ces données témoignent d’une amélioration significative de l’économie algérienne en 2021, bien que certains secteurs aient encore des défis à relever.

L ‘évolution des secteurs d’activité économique en 2021

En 2021, tous les secteurs, à l’exception de l’agriculture et des industries diverses, renouent avec la croissance à des degrés différents. Les secteurs ayant enregistré les meilleures performances sont les secteurs des hydrocarbures, de l’eau et de l’énergie, des industries sidérurgiques, mécaniques, électriques et électroniques (ISMME) et le secteur hôtels-cafés-restaurants. Ces secteurs ont enregistré des taux de croissance respectifs de 10,5%, 7,5%, 9,4% et 15,2%.

La demande du PIB

La consommation finale totale, qui inclut les dépenses des ménages et celles des administrations publiques, a augmenté de 3,0% en volume en 2021, après avoir connu une baisse de 2,1% en 2020. Cette augmentation est un signe positif pour l’économie algérienne, qui a été affectée par la pandémie de Covid-19 et la baisse des prix du pétrole.

Il est important de noter que l’indice des prix (déflateur) associé à la consommation finale totale a également connu une forte croissance de 7,7% en 2021, ce qui est commun à toutes les économies dans le monde pendant la reprise post-Covid19. Cette augmentation des prix peut être attribuée à la reprise économique mondiale, à l’augmentation des coûts de production et à d’autres facteurs.

En termes de composition, la consommation finale totale en Algérie est principalement tirée par la consommation des ménages, qui a augmenté de 3,7% en 2021. Cela suggère que les Algériens ont plus de confiance dans l’économie et sont plus disposés à dépenser. En revanche, la consommation des administrations publiques n’a augmenté que de 1,2%, ce qui peut être dû à la prudence dans les dépenses publiques en raison de l’incertitude économique persistante.

1 Consommation Finale des ménages

La Consommation Finale des Ménages (CFM) a connu un léger ralentissement en 2019 avec une augmentation de 2,1%, en baisse par rapport à 2018 qui avait enregistré une croissance de 2,8%. Toutefois, le taux de croissance reste en retrait par rapport à 2016, où la croissance avait atteint 3,3%. Les ménages ont réduit leur consommation en 2019, ce qui les a confrontés à des choix difficiles entre épargner et consommer. Malgré une croissance plus lente du déflateur de la consommation, les ménages ont réduit leur consommation en raison de leurs anticipations d’augmentation des prix, en vue de l’épargne pour les périodes futures.

2 Investissement

En 2019, la Formation Brute de Capital Fixe (FBCF) a connu une évolution en volume de 1,0%, en baisse par rapport à 2018 qui avait enregistré une croissance de 3,1%. En termes nominaux, la FBCF a diminué de 3,7% pour atteindre 7 904,6 milliards de DA en 2019, contre 8 211,3 milliards de DA en 2018. Malgré cette baisse, la part de la FBCF dans le PIB reste importante en 2019, avec un taux d’accumulation de 38,7%. Toutefois, cet investissement est principalement le fait de l’État et concerne principalement les infrastructures.

III- Les échanges extérieurs de marchandises

Les importations de biens et services connaissent des baisses en volume de 6,9% en 2019 et 3,8% en 2018. Les exportations de biens et services connaissent une baisse de 6,1% en 2019 par rapport à 2018.

 

La configuration de l’année 2019 n’a pas conduit à réduire le déficit extérieur sur notamment la balance en biens et services malgré les efforts importants de réduction des importations qui s’avèrent insuffisants du fait de la baisse en valeurs nominales des exportations d’hydrocarbures suite à la baisse des prix internationaux.

L'inflation

En 2021, l’inflation a été un sujet de préoccupation majeur dans de nombreux pays du monde, y compris en Algérie. L’indice des prix à la consommation a connu une forte accélération avec des taux d’inflation les plus élevés de la décennie. En effet, le rythme de hausse de l’indice national a atteint 6,62 %, tandis que celui du Grand Alger a enregistré une inflation de 7,23 %. Ces taux respectifs ont excédé de 4,54 et de 4,81 points de pourcentage leurs niveaux de l’année précédente.

Sur les marchés mondiaux, l’année 2021 a été caractérisée par une progression nette des cours des principaux produits alimentaires. L’indice annuel des prix des produits alimentaires de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture a enregistré une valeur moyenne de 125,8 points, soit une hausse de 28,16 % en une année, atteignant ainsi son plus haut niveau depuis dix ans. Les huiles végétales ont connu la plus forte hausse avec une progression de 65,8 %, suivies du sucre avec une hausse de 37,5 %, des produits laitiers avec une hausse de 17,0 % et de la viande avec une hausse de 12,9 % par rapport à l’année 2020.

Les prix annuels moyens à la production industrielle, hors hydrocarbures, du secteur public national, ont enregistré une hausse de 7,4 % en 2021, contre 2,7 % l’année précédente ; ceux des industries manufacturières ont progressé de 7,9 % en 2021, contre 2,3 % en 2020. De même, l’indice global des valeurs unitaires à l’importation a enregistré une hausse significative de 22,6 % en 2021, soit une augmentation de 16,6 points de pourcentage en une année. L’IVU des produits alimentaires et animaux vivants a atteint un taux d’inflation annuel moyen de 25,6 % au cours de l’année sous revue contre une progression de 10,1 % en 2020.

La tendance haussière des prix à la consommation des biens à fort contenu d’import s’est poursuivie, enregistrant un taux d’inflation, en moyenne annuelle, de 6,56 % en 2021, contre 3,03 % en 2020. Il en est de même pour les prix des produits réglementés qui ont connu une hausse significative au cours de l’année 2021 pour finir en moyenne annuelle à 5,7 % contre 0,31 % en 2020, en raison de la forte croissance des prix des produits alimentaires réglementés, qui ont marqué une progression de 10,05 % contre une déflation de 0,43 % enregistrée l’année précédente.

En 2021, l’inflation de base, qui ne prend pas en compte les produits agricoles frais, a atteint 5,97%, soit une augmentation par rapport à l’année précédente où elle était de 3,29%. De même, l’inflation mesurée par l’indice excluant à la fois les produits agricoles frais et les produits à prix réglementés, a augmenté pour atteindre 6,07% en 2021 contre 4,33% en 2020. Ces taux restent toutefois inférieurs à l’inflation globale de 7,23%, ce qui suggère que l’inflation structurelle est en déclin.

Indice général
0
Variation
0 %
variation en glissement annuel (%)
0 %
Inflation (moyenne annuelle) %
0 %

Prix à la consommation :

Après un taux de +2,4% enregistré en 2020, l’Indice des Prix à la Consommation voit son rythme de hausse augmenter pour atteindre une variation de +7,2% en 2021, soit la plus importante après celle de 2012 (+8,9%). Cette tendance concerne l’ensemble des biens et services à l’exception de l’habillement chaussures ainsi que le transport et communication, dont le rythme a baissé.

  • Les Biens Alimentaires marquent une hausse sensible de 10,1% en 2021 contre 0,2% en 2020.
  • Le groupe de l’éducation, culture et loisirs accuse sa plus importante variation en 2019 (+13,6%) pour décélérer en 2020 (+3,7%) et reprendre son rythme de hausse en 2021 (+8,5%).
  • Les Divers observent une évolution de +10,4% en 2021 par rapport à 2020 qui s’est caractérisée également par une croissance sensible, quoiqu’elle reste de moindre ampleur (+7,1%).
    En termes de niveau, l’indice général des prix à la consommation du grand Alger se situe à 226,4 points en 2021.

    De 2001 (année de référence de l’indice) à 2021, le niveau général des prix a été multiplié par 2,3.

Évolution de l'indice par sous groupe

  • Les Biens Alimentaires affichent une croissance sensible de 10,1%, beaucoup plus importante que celle relevée en 2020 (+0,2%) et la plus marquante depuis 2013.

  • Après une hausse observée en 2020 (+5,9%), le groupe Habillement-chaussures voit son rythme de hausse baisser, quoique légèrement pour atteindre +5,5% en 2021.

  • Le groupe Logement et Charges inscrit une variation de +1,5% en 2021, très proche de celle enregistrée en 2020 (+1,4%).

  • Un rythme de hausse modéré est constaté pour les Meubles et articles d’ameublement, passant d’un taux de +4,0% en 2020 à +4,9% en 2021, proche de celui de 2019 (+5,0%).

  • Le groupe Santé et Hygiène Corporelle poursuit son rythme de croissance passant d’un taux de +3,1% en 2019 à + 4,0% en 2020 pour atteindre + 4,8% en 2021.

  • Les Transports et Communication accusent une variation de +1,6% en 2021, soit de moindre ampleur que celle observée en 2020 (+2,8%).

  • Après une hausse tangible de 13,6% affichée en 2019, le groupe Education, Culture et Loisirs revoit son rythme de hausse à la baisse en 2020 (+3,7%), pour reprendre en 2021 avec une évolution de +8,5%.

  • Le groupe Divers accuse une augmentation de 10,4% en 2021 par rapport à 2020 qui s’est caractérisée par une évolution moindre (+7,1%).

Inflation des prix des produits réglementés

L’indice des prix des produits réglementés, représente plus du quart de l’indice global (26,13 %) et se compose de quatorze (14) produits dont six (06) alimentaires. En moyenne annuelle, la tendance haussière de l’inflation des prix des produits règlementés, amorcée en novembre 2020 (0,02 %), s’est poursuivie pour atteindre 5,69 % en 2021. Cette hausse a concerné cinq (5) produits incluant quatre biens alimentaires, dont la plus grande variation concerne les prix des huiles végétales, qui ont progressé de 42,27 %, contre 0,93 % en 2020.
Les prix de sucre ont augmenté de 11,8 %, après une déflation de 8,61 % l’année précédente, et ceux de la farine de 9,7 %, après avoir été stable pendant deux années consécutives. Aussi, les prix de la semoule ont progressé de 4,43 % en 2021, contre 1,5 % en 2020. Pour les produits réglementés non alimentaires, les prix de l’essence (le seul dont la variation des prix est non nulle) ont affiché une augmentation de 5,5 % en 2021, moins importante que celle enregistrée l’année passée (7,84 %).

PRIX DES BIENS DE CONSOMMATION IMPORTES

L’indice FAO19 des prix des produits alimentaires, qui mesure la variation des cours internationaux des produits alimentaires les plus couramment échangés (sucre, huiles, céréales, produits laitiers et viandes) s’est établi en moyenne à 125,8 points en 2021(base 100 en 2014-2016), soit une hausse de 28,16 % par rapport à 2020, atteignant le niveau le plus élevé depuis 2011 (23,55%). Pour l’ensemble de 19 L’indice FAO est un indice pondéré par les échanges commerciaux qui permet le suivi des cours mondiaux de cinq l’année 2021, l’Indice FAO des prix des céréales a atteint son plus haut niveau annuel depuis 2012 et a été en moyenne 27,19 % plus élevé qu’en 2020.
Selon la FAO, il s’agit d’une hausse de 44,1 % pour le maïs et de 31,3 % pour le blé, cependant, le riz a affiché une baisse de 4 %. Les prix des huiles végétales ont augmenté de 65,77 % par rapport à 2020, les prix du sucre ont atteint 45,69 % leur plus haut niveau depuis 2016 (34,19 % en 2016), les prix de la viande étaient supérieurs de 12,86 % aux prix de l’année 2020, et les prix des produits laitiers ont progressé de 16,97 % par rapport à l’année 2020

Les cours des produits laitiers ont évolué de 16,97 % en 2021, portant leur indice des prix annuel moyen à 119,1 points, (base 100 en (20142016)). Concernant la poudre de lait, son cours a atteint 3 855,19 dollars US la tonne en 2021, soit une augmentation de 26,76 % en moyenne annuelle contre une déflation de 4,54 % l’année précédente. Cette hausse s’explique par l’épuisement des stocks, et le resserrement des marchés mondiaux dû à la réduction des disponibilités exportables, en provenance de l’Europe de l’Ouest. En outre, les retards dans le traitement et le transport du lait dus au manque de maind’œuvre lié à la covid19 ont aussi contribué à la hausse des prix des produits laitiers.

Pour le marché sucrier, les cours du sucre ont gagné 45,69 %, en moyenne annuelle, ramenant leur cours moyen à 415,52 dollars US la tonne,dans un contexte soutenu par une faible récolte de canne au Brésil, premier producteur, suite à des conditions météorologiques défavorables. Ainsi, la réduction de l’offre avait profité aux cours mondiaux, cela d’autant plus qu’en Inde, le gouvernement a réduit sa subvention à l’exportation de sucre à 55 dollars US par tonne contre 80 dollars US un an plus tôt, une démarche de nature à inciter l’industrie à limiter son volume écoulé sur le marché mondial

Prix des valeurs unitaires à l’importation de marchandises

L’indice national des valeurs unitaires à l’importation, qui suit la variation mensuelle des cours à l’importation de marchandises regroupées selon la classification type pour le commerce international (CTCI), s’est établi à 166,0 points en 2021 (base 100 en 2011), soit
une hausse de 22,6 % par rapport à l’année 2020.
Dans le détail, l’IVU des produits « alimentaires et animaux vivants importés » a enregistré un taux d’inflation de 25,6 % en 2021, contre 10,1 % en 2020, tout en contribuant à hauteur de 11,2 % à l’évolution de l’IVU global.

L’évolution des prix à l’importation des « Combustibles minéraux, lubrifiants et produits connexes » a marqué une nette progression en 2021, atteignant un taux de 83,8 % après la déflation de 16 % enregistrée en 2020, contribuant ainsi à hauteur de 23,1 % à la
croissance de l’IVU global en 2021. De même, la variation des prix à l’importation des « Huiles graisses et cires d’origine animale ou végétale » a affiché un taux d’inflation de 72,3 % au cours de l’année sous revue contre une hausse de 14,3 % en 2020, contribuant ainsi à hauteur de 24,8 % à l’évolution de l’IVU global en 2021

EMPLOI

Population active du moment
0
Population occupée du moment
0
Taux de chômage globale au sens BIT
0 %
Taux de chômage féminin
0 %

La population Active du moment

En mai 2019, la population Active du moment, au sens du Bureau International du Travail (BIT), est estimée à 12.730.000 personnes au niveau national, avec une hausse atteignant 267.000 par rapport à septembre 2018 et 304.000 comparativement à avril 2018.

 

La population active féminine a atteint, pour sa part, 2.591.000, soit 20,4% de la population active totale.

 

Le taux de participation à la force de travail de la population âgée de 15 ans et plus (ou taux d’activité économique) a atteint 42,2%, enregistrant un gain d’un demi-point (0,5), par rapport à septembre 2018.

 

Décliné par sexe, il est estimé à 66,8% auprès des hommes et à 17,3% chez les femmes. Cette augmentation de la population active enregistrée entre septembre 2018 et Mai 2019, est la résultante d’une augmentation significative du volume de la population occupée du moment (+280.000), associée un léger recul de la population à la recherche d’emploi au cours de cette période (-13.000).

La population occupée du moment

La population occupée du moment est estimée à 11.281.000 dont 2.062.000 femmes. La population féminine occupée forme 18,3% de la main d’œuvre totale. L’enquête fait ressortir une augmentation de 280.000 dans le volume de la population occupée par rapport à septembre 2018, soit un accroissement relatif de 2,5%.

 

Le taux d’emploi (ou ratio emploi population), défini comme étant le rapport de la population occupée à la population âgée de 15 ans et plus est de 37,4% au niveau national. Décliné par sexe, il atteint 60,7% auprès des hommes et 13,8% chez les femmes.

 

Cette période a été marquée par une augmentation du volume de l’emploi salarié permanent et de l’auto emploi et par rapport à septembre 2018, avec un solde positif de 270.000 et 91.000 respectivement. En revanche, on assiste à une décroissance importante du volume des salariés non permanents, estimée à 49.000.

 

Près de sept occupés sur dix sont salariés (67,6%). Cette part est plus importante auprès des femmes, puisqu’elle atteint 78,6%.

 

Les résultats de l’enquête font ressortir notamment, que 16,8% de la main d’œuvre totale exerce dans le secteur du BTP (construction), 16,1% dans l’administration publique hors secteur sanitaire, 15,7% dans le commerce, 14,9% dans la santé et l’action sociale et 11,5% dans le secteur des industries manufacturières.

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