Agroalimentaire 2019

La branche des industries agroalimentaires (IAA), représente un enjeux majeur pour l’économie algérienne. Les IAA ont pris une part importante dans les différentes politiques gouvernementales initiées depuis l’indépendance, dans l’optique d’assurer une sécurité alimentaire. 

Sommaire

Classement dans la nomenclature

La Nomenclature algérienne des activités (NAA) classe les industries agroalimentaires dans le secteur de l’industrie manufacturière (section D), branche des industries agricoles et alimentaires (division 10). La NAA distingue onze sous-branches des IAA : transformation et conservation de la viande,  transformation et conservation de poisson, transformation et conservation de fruits et légumes, fabrication d’huiles et graisses végétales et animales, fabrication de produits laitiers, travail des grains; fabrication de produits amylacés, fabrication de produits de boulangerie pâtisserie et de pâtes alimentaires, fabrication d’autres produits alimentaires, fabrication d’aliments pour animaux.

Dans les indicateurs statistique de l’ONS, l’industrie agroalimentaire est comprise au sens large, industrie agroalimentaire (division 10) auquel on rajoute la fabrication des boissons (division 11) et la fabrication des produits à base de tabac. 

Importance économique

Deuxième industrie du pays après les hydrocarbures et première industrie manufacturière (±) 38% en 2018 de la valeur ajoutée globale de l’industrie hors hydrocarbures et 2% du PIB.  Les IAA ne cessent de prendre du poids dans le paysage économique, favorisée par : l’importance de la population, le soutient des prix par l’Etat, la part de l’alimentaire dans le budget des ménages et les changements dans les habitudes de consommation où les produits alimentaires transformés occupent une place de choix. 

 

Les Industries Agroalimentaires (IAA) en Algérie ont connu leur essor dans les années 70 avec les programmes publics de développement visant à la création de sociétés nationales, notamment dans les filières céréales, lait, eaux et boissons. Ces filières restent les plus importantes mais sont suivies maintenant par celles du sucre, des corps gras, des conserves, des viandes, etc.

 

Les IAA occupe une place importante dans l’approvisionnement du marché national en produits qui constituent la base du système alimentaire et nutritionnel algérien (farine, semoule, pâtes alimentaires, lait et produits laitiers, huiles alimentaires, tomate industrielle, sucre). Elles connaissent un développement remarquable depuis 20 ans et les perspectives de croissance sont encore plus importantes pour le futur, compte tenu de l’importance de la demande algérienne et des possibilités d’exportations dans certains secteurs. 

 

Les IAA représentent au moins 17 000 entreprises et génèrent plus de 150 000 emplois mais le secteur exporte très peu, malgré le potentiel pour certains produits. Pour y arriver, l’industrie doit continuer à se développer, à se moderniser et à améliorer ses standards. Privé à plus de 80 %, il contribue aujourd’hui à hauteur de 50 à 55 % au PIB industriel hors hydrocarbures. II est le premier employeur du secteur industriel (40 % de l’emploi avec près de 150 000 actifs occupés). Ce sont les entreprises des filières « céréales », « lait », « eaux » et « boissons non alcoolisées » qui sont les figures clés de ce paysage.

 

Les productions agroalimentaires jouent donc un rôle important dans la croissance économique globale du pays. L’accroissement du volume d’affaires, la densification du tissu des PME et TPME agro-alimentaires dans les différentes filières, et les progrès accomplis dans le processus de renforcement des compétences managériales illustrent la dynamique réelle de ce secteur industriel. 

 

L’activité des IAA suit une croissance continue et les perspectives pour l’avenir sont prometteuses, entre l’accroissement démographique (2% par an) et l’élévation du pouvoir d’achat, la demande progresse en moyenne de 3 à 4% par an pour l’ensemble des produits alimentaires.

 

Dans ce panorama rapide, il ne faudrait toutefois pas oublier les contraintes,  les IAA présentent certaines faiblesses dûs aux fondamentaux structurelles de l’économie algérienne, rentière et importatrice. Les IAA dépendent ainsi des aléas des prix des hydrocarbures, et des politiques sociales de l’Etat. Les freins à son développement sont notamment : une trop forte dépendance vis-à-vis des marchés extérieurs, une proximité trop faible avec l’amont agricole national et un déficit dans le processus de valorisation de produits locaux.

 

Les enjeux à venir pour la branche des IAA sont nombreux : réduire la facture d’importation alimentaire, réduction de la part des subvention dans les prix des produits alimentaires tout en continuant à protéger les  couches sociales défavorisées, les industries devront progressivement, grossir, se moderniser et se mettre aux normes internationales. 

Les indicateurs et indices clès

Chiffres clés pour 2019

Croissance

0 %

Part Public/privé

0 %

Capacité de production

0 %

Chiffre d'affaire

0 %

Valeur ajoutée

0

Emplois

0

Évolutions annuelles des chiffres

Production

Production en quantité physique

Valeur ajoutée

Indice des prix à la production industrielle

Commerce extérieur

Entreprises du secteur

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