Commerce extérieur 2020

Commerce extérieur 2020

Chaque année, Algeria Business publie un dossier dédié au suivi du commerce extérieur en Algérie. Ce dossier annuel fournit une analyse complète de l’évolution du commerce extérieur algérien au cours de l’année précédente, avec une vue d’ensemble des tendances et des perspectives pour l’avenir.

Le dossier est divisé en plusieurs sections, chacune se concentrant sur un aspect spécifique du commerce extérieur en Algérie. La première section offre une introduction générale et une vue d’ensemble sur les tendance général du commerce extérieur en Algérie. La deuxième section se concentre sur les exportations et les importations en Algérie, tandis que la troisième section examine les politiques économiques et les initiatives gouvernementales pour stimuler la croissance économique.

Le dossier propose également des interviews avec des experts au besoin, qui fournissent des analyses et des commentaires sur l’évolution du commerce extérieur en Algérie.

Tendances générales

Entre 2016 et 2018, les prix du pétrole ont connu une remontée spectaculaire, passant de 45,0 dollars EU en 2016 à 71,28 dollars EU en 2018, ce qui a eu un impact important sur l’économie algérienne, qui est largement tributaire de ses exportations de pétrole et de gaz.

Cependant, à partir de 2019, le cours moyen du baril de Brent a commencé à décliner, atteignant 64,44 $ cette année-là, puis 42,08 $ en 2020. Cette baisse a été particulièrement préjudiciable pour l’Algérie, qui a vu ses revenus pétroliers chuter de manière significative.

En effet, le pétrole représente plus de 90% des exportations algériennes et 60% des recettes fiscales de l’Etat. Cette forte dépendance aux hydrocarbures a rendu l’économie algérienne très vulnérable aux fluctuations des prix du pétrole.

En 2020, le commerce extérieur de l’Algérie a été marqué par une forte baisse des exportations, principalement en raison de la chute des prix du pétrole et des répercussions de la pandémie de COVID-19 sur les échanges commerciaux internationaux. Les exportations d’hydrocarbures, qui représentent plus de 90% des recettes d’exportation du pays, ont diminué de 39,8% par rapport à l’année précédente. Cette baisse est due à une diminution des quantités exportées de 10,85 % et à une baisse des prix de 34,7 % en 2020 par rapport à l’année précédente.

Les exportations hors hydrocarbures ont également chuté de 10,2 %, principalement en raison de la baisse des exportations de produits énergétiques raffinés et de biens d’équipement. De même, les importations ont également diminué de 14,3 % en 2020, principalement en raison d’une baisse des importations de biens d’équipement et de produits alimentaires.

Ces tendances ont entraîné un déficit commercial de 13,62 milliards de dollars en 2020, en augmentation par rapport à l’année précédente.

Chiffres clés 2020

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Balance commerciale

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Principaux partenaires commerciaux

En 2020, les principaux partenaires commerciaux de l’Algérie étaient :

    • La Chine : 18,74 % des importations et 6,95 % des exportations.
    • La France : 10,33 % des importations et 11,67 % des exportations.
    • L’Italie : 7,87 % des importations et 6,33 % des exportations.
    • L’Espagne : 6,97 % des importations et 6,89 % des exportations.
    • L’Allemagne : 6,28 % des importations et 5,09 % des exportations.
    • Les États-Unis : 4,87 % des importations et 2,84 % des exportations.
    • La Turquie : 4,64 % des importations et 3,83 % des exportations.

Les exportations

En 2020, l’Algérie a connu une baisse significative de ses exportations par rapport à l’année précédente. En effet, les exportations totales ont atteint 21,93 milliards de dollars, soit une baisse de 62,11% par rapport à 2019 (35,31 milliards de $), soit une baisse de 13,39 milliards de $. Cette baisse s’explique en grande partie par la chute des prix du pétrole sur le marché international, de 64,44 $ en 2019 à 42,08 $ en 2020 (-34,7%).

  • Exportations des hydrocarbures :

Les exportations d’hydrocarbures en Algérie, elles ont connu une baisse significative en 2020. Cette diminution s’explique principalement par la chute des prix du pétrole sur le marché international, qui sont passés de 64,44 $ en 2019 à 42,08 $ en 2020 (-34,7%). Cette baisse des prix, associée à une baisse de 10,85% des quantités exportées en tonnes équivalent pétrole (TEP), a entraîné une baisse des exportations d’hydrocarbures de 13,23 milliards de dollars EU en 2020, par rapport à 2019.

  • Exportations hors hydrocarbures :

En ce qui concerne les exportations algériennes de biens hors hydrocarbures (FOB), elles sont faibles et peu diversifiées, reflétant la structure productive du pays. En 2020, ces exportations ont légèrement diminué pour atteindre 1,91 milliard de dollars américains, après avoir franchi pour la première fois la barre des deux milliards de dollars en 2018 et 2019 (2,22 et 2,07 milliards de dollars américains respectivement).

En ce qui concerne la composition des exportations de biens hors hydrocarbures, 67% de ces exportations sont des biens semi-finis, principalement des dérivés d’hydrocarbures tels que les engrais azotés, l’ammoniac et l’urée, qui représentent plus de 70% de cette catégorie de produits. Le reste des exportations se compose de produits alimentaires, qui représentent 23% du total des exportations de biens hors hydrocarbures. Parmi ces produits alimentaires, les sucres représentent 84% pour une valeur de 298 millions de dollars américains, tandis que les dattes représentent 73 millions de dollars américains.

 Les principaux clients de l’Algérie en 2020 :

En 2020, les principaux clients de l’Algérie étaient la Chine, l’Espagne, l’Italie, la France et la Turquie.

    • La Chine est devenue le principal client de l’Algérie en 2020, avec des exportations atteignant près de 5 milliards de dollars, soit une augmentation de 26% par rapport à l’année précédente. Les exportations algériennes vers la Chine étaient principalement composées de produits pétroliers et de gaz naturel liquéfié.
    • L’Espagne et l’Italie sont les deuxième et troisième plus grands clients de l’Algérie. En 2020, les exportations vers l’Espagne ont atteint environ 3,3 milliards de dollars, tandis que les exportations vers l’Italie ont atteint environ 2,8 milliards de dollars. Les exportations algériennes vers ces deux pays sont principalement composées de produits non hydrocarbures tels que les produits chimiques et les produits manufacturés.
    • La France est le quatrième plus grand client de l’Algérie, avec des exportations atteignant environ 2,6 milliards de dollars en 2020. Les exportations algériennes vers la France sont principalement composées de produits hydrocarbures tels que le pétrole et le gaz.
    • La Turquie est le cinquième plus grand client de l’Algérie, avec des exportations atteignant environ 2,5 milliards de dollars en 2020. Les exportations algériennes vers la Turquie sont principalement composées de produits non hydrocarbures tels que les produits manufacturés et les produits agricoles.

Les biens exportés non hydrocarbures

Les exportations non hydrocarbures de l’Algérie ont connu une croissance significative en 2020, représentant environ 10% du total des exportations du pays.

Les principaux produits d’exportation non hydrocarbures de l’Algérie sont les produits semi-finis, tels que les produits sidérurgiques, les produits chimiques et les engrais, qui représentent environ 67% des exportations non hydrocarbures (Les biens exportés non hydrocarbures). Le reste de ces exportations est composé de produits alimentaires (23 % du total des exportations de biens hors hydrocarbures), principalement (84 %) de sucres pour 298 millions de dollars EU et de dattes pour 73 millions de dollars EU.

Cependant, malgré cette croissance encourageante, les exportations non hydrocarbures de l’Algérie restent fortement concentrées sur quelques produits clés, avec une dépendance importante à l’égard des matières premières importées. Le pays doit donc continuer à diversifier ses exportations et à développer sa capacité de production locale afin de réduire sa dépendance à l’égard des exportations de produits pétroliers et de gaz naturel.

Les importations

En Algérie, les importations de biens ont enregistré des baisses successives depuis 2016, avec une baisse significative en 2020. Les importations de biens de consommation non alimentaires, de produits semi-finis et d’équipements industriels ont connu les plus fortes baisses, reflétant une contraction de l’activité économique et une moindre demande intérieure.

Cependant, les importations de biens alimentaires et de matières premières ont connu une légère hausse en 2020 par rapport à 2019, principalement en raison de la demande croissante de denrées alimentaires de base. En ce qui concerne les importations spécifiques, les importations de véhicules de tourisme et de pièces automobiles ont fortement baissé, ce qui peut être attribué à la baisse de la demande intérieure et aux restrictions sur les importations. En revanche, les importations de fèves de soja ont contribué à la hausse des importations de matières premières, principalement utilisées dans l’industrie agroalimentaire.

Il est important de noter que les fluctuations des importations en Algérie sont souvent liées aux fluctuations des prix du pétrole, la principale source de revenus du pays, ainsi qu’aux politiques gouvernementales qui visent à réduire les importations pour soutenir la production et les industries locales.

En 2020, les principaux fournisseurs de l’Algérie étaient la Chine, l’Union européenne, les États-Unis et la Turquie.

  • La Chine est devenue le premier fournisseur de l’Algérie, avec des exportations de biens d’une valeur de 8,3 milliards de dollars, soit une part de 18,3% des importations totales de l’Algérie. Les principaux produits importés de Chine sont des biens d’équipement, des machines, des produits électroniques et des produits manufacturés.
  • L’Union européenne reste un partenaire commercial majeur pour l’Algérie, avec une part de 32,5% des importations totales en 2020. Les principaux pays de l’UE fournissant l’Algérie sont l’Espagne, l’Italie, la France et l’Allemagne, avec des importations de produits alimentaires, de biens d’équipement et de matières premières.
  • Les États-Unis ont augmenté leurs exportations vers l’Algérie en 2020, principalement des biens d’équipement et des machines industrielles.
  • Enfin, la Turquie est également un fournisseur important pour l’Algérie, principalement pour les produits textiles, les machines et les produits alimentaires.

Analyse par famille de produits

Les biens de consommation non alimentaires

Les biens de consommation non alimentaires ont connu une baisse significative des importations en 2020 en Algérie. En effet, ils représentent 15,69 % du total des importations de biens et ont connu la plus forte baisse de tous les groupes de produits. Cette baisse est estimée à 2,36 milliards de dollars EU, passant ainsi de 7,93 milliards de dollars en 2019 à 5,58 milliards de dollars EU en 2020.

La baisse des importations de biens de consommation non alimentaires est due essentiellement à celle des importations de véhicules de tourisme qui ont baissé de 1,69 milliards de dollars EU et des parties et accessoires de véhicules automobiles qui ont baissé de 46 millions de dollars EU.

Cette baisse est probablement due aux mesures de restriction imposées par le gouvernement algérien pour limiter les importations de biens non essentiels. Ces mesures ont été mises en place pour protéger l’économie nationale et préserver les réserves de change du pays.

Malgré cette baisse significative des importations de biens non alimentaires, le gouvernement algérien continue de chercher des moyens de réduire davantage les importations non essentielles pour encourager la production locale et soutenir l’économie nationale.

Produits semi-finis

Les importations de produits semi-finis en Algérie ont connu une baisse significative en 2020. Avec une part de 21,42 % dans le total des importations de biens, ces produits représentent une part importante de l’économie algérienne. Les importations de produits semi-finis ont ainsi connu la seconde plus importante baisse après les biens de consommation non alimentaires, passant de 9,84 milliards de dollars EU à fin décembre 2019 à 7,61 milliards de dollars EU à fin décembre 2020, soit une baisse de 2,23 milliards de dollars EU.

Cette baisse est principalement due à la chute des importations de tubes et tuyaux en fer et en acier, des demis produits en fer ou en acier et des barres en fer ou en acier. Ces produits ont en effet connu une baisse respective de 463 millions de dollars EU, 250 millions de dollars EU et 138 millions de dollars EU en 2020 par rapport à 2019.

Les produits semi-finis sont utilisés dans la production de biens finis tels que les machines, les véhicules et les équipements industriels. La baisse des importations de ces produits peut donc avoir un impact significatif sur la production industrielle en Algérie. Cependant, cette baisse peut également être considérée comme une opportunité pour développer la production locale de ces produits et ainsi réduire la dépendance de l’économie algérienne vis-à-vis des importations.

Il est donc essentiel pour l’Algérie de mettre en place des politiques industrielles et commerciales efficaces pour encourager la production locale de produits semi-finis et réduire la dépendance aux importations. En investissant dans la production locale de ces produits, l’Algérie pourrait non seulement réduire sa dépendance aux importations, mais également stimuler la croissance économique à long terme.

Biens alimentaires

Les importations de biens alimentaires représentent une part importante des importations totales de l’Algérie en 2020, avec une part de 21,73% dans le total des importations de biens. Malgré la pandémie de Covid-19 et la crise économique qui a frappé le pays, les importations de biens alimentaires ont légèrement progressé en 2020, passant de 7,69 milliards de dollars EU à fin décembre 2019 à 7,72 milliards de dollars EU à fin décembre 2020.

Les principaux produits importés dans cette catégorie sont les céréales, les huiles alimentaires, les produits laitiers, les fruits et légumes, les viandes, les poissons et les fruits de mer. Les céréales représentent la part la plus importante des importations de biens alimentaires, avec une part de 34,64%, suivi des huiles alimentaires avec une part de 19,59%.

Il est important de noter que malgré une légère hausse globale des importations de biens alimentaires, certains produits ont connu une baisse importante. Par exemple, les importations de viandes ont baissé de 158 millions de dollars EU entre 2019 et 2020, passant de 902 millions de dollars EU à 744 millions de dollars EU. De même, les importations de poisson et de fruits de mer ont également connu une baisse de 57 millions de dollars EU en 2020, passant de 308 millions de dollars EU à 251 millions de dollars EU.

Malgré ces baisses, les importations de biens alimentaires restent un enjeu important pour l’Algérie, qui dépend largement des importations pour couvrir ses besoins alimentaires. La maîtrise des coûts et la diversification des sources d’approvisionnement restent donc des défis majeurs pour le pays.

Energie et lubrifiants

En 2020, les importations algériennes d’énergie et de lubrifiants ont diminué de 479 millions de dollars EU par rapport à 2019, représentant une baisse de 18,25%. Ces importations ont représenté une part de 2,5% du total des importations de biens.

Les importations d’énergie en particulier ont connu une forte baisse de 24,69%, passant de 1,94 milliard de dollars EU en 2019 à 1,46 milliard de dollars EU en 2020. Les principaux produits importés dans cette catégorie étaient le gaz naturel liquéfié, les huiles brutes de pétrole et les produits raffinés de pétrole.

La baisse des importations d’énergie en 2020 pourrait s’expliquer en partie par la chute des prix du pétrole et du gaz sur les marchés internationaux, ainsi que par la crise économique engendrée par la pandémie de COVID-19.

En ce qui concerne les lubrifiants, les importations ont également diminué en 2020, passant de 310 millions de dollars EU en 2019 à 256 millions de dollars EU en 2020, soit une baisse de 17,41%. Les principaux produits importés dans cette catégorie étaient les huiles lubrifiantes, les graisses et les cires.

Cette baisse des importations de lubrifiants pourrait être liée à la réduction de l’activité économique en raison de la pandémie de COVID-19 et aux efforts visant à réduire les coûts dans un contexte de crise économique.

Produits bruts

En 2020, les importations de produits bruts en Algérie ont augmenté de 16,9%, atteignant une valeur de 9,9 milliards de dollars. Cela représente une augmentation de 1,4 milliard de dollars par rapport à l’année précédente. Les principales importations de produits bruts sont les hydrocarbures, qui représentent environ 80% du total des importations de produits bruts. Les autres importations de produits bruts comprennent les métaux, les minerais et les produits chimiques.

Les importations d’hydrocarbures ont augmenté de 14% en 2020, atteignant une valeur de 7,9 milliards de dollars. Les principaux produits importés sont le gaz naturel liquéfié, le gaz butane et le propane. L’Algérie est un important exportateur de gaz naturel, mais en raison de la faible demande intérieure, elle importe également des produits pétroliers pour répondre à la demande.

Les importations de métaux ont également augmenté en 2020, atteignant une valeur de 814 millions de dollars. Les principaux produits importés sont les produits sidérurgiques, les barres et profilés en fer ou en acier, ainsi que les plaques, feuilles et bandes en aluminium. Ces produits sont principalement utilisés dans la construction et l’industrie manufacturière.

Les importations de produits chimiques ont également augmenté, atteignant une valeur de 490 millions de dollars en 2020. Les principaux produits importés sont les engrais minéraux et les produits chimiques organiques. Les engrais minéraux sont principalement utilisés dans l’agriculture, tandis que les produits chimiques organiques sont utilisés dans diverses industries telles que l’industrie pharmaceutique, l’industrie cosmétique et l’industrie des plastiques.

En résumé, les importations de produits bruts ont augmenté en 2020 en raison de la hausse des importations d’hydrocarbures, de métaux et de produits chimiques. Cela reflète la dépendance de l’Algérie vis-à-vis des importations de produits bruts pour répondre à la demande intérieure en énergie et en matières premières.

Biens d’équipements industriels

En 2020, les importations de produits bruts en Algérie ont augmenté de 16,9%, atteignant une valeur de 9,9 milliards de dollars. Cela représente une augmentation de 1,4 milliard de dollars par rapport à l’année précédente. Les principales importations de produits bruts sont les hydrocarbures, qui représentent environ 80% du total des importations de produits bruts. Les autres importations de produits bruts comprennent les métaux, les minerais et les produits chimiques.

Les importations d’hydrocarbures ont augmenté de 14% en 2020, atteignant une valeur de 7,9 milliards de dollars. Les principaux produits importés sont le gaz naturel liquéfié, le gaz butane et le propane. L’Algérie est un important exportateur de gaz naturel, mais en raison de la faible demande intérieure, elle importe également des produits pétroliers pour répondre à la demande.

Les importations de métaux ont également augmenté en 2020, atteignant une valeur de 814 millions de dollars. Les principaux produits importés sont les produits sidérurgiques, les barres et profilés en fer ou en acier, ainsi que les plaques, feuilles et bandes en aluminium. Ces produits sont principalement utilisés dans la construction et l’industrie manufacturière.

Les importations de produits chimiques ont également augmenté, atteignant une valeur de 490 millions de dollars en 2020. Les principaux produits importés sont les engrais minéraux et les produits chimiques organiques. Les engrais minéraux sont principalement utilisés dans l’agriculture, tandis que les produits chimiques organiques sont utilisés dans diverses industries telles que l’industrie pharmaceutique, l’industrie cosmétique et l’industrie des plastiques.

En résumé, les importations de produits bruts ont augmenté en 2020 en raison de la hausse des importations d’hydrocarbures, de métaux et de produits chimiques. Cela reflète la dépendance de l’Algérie vis-à-vis des importations de produits bruts pour répondre à la demande intérieure en énergie et en matières premières.

Conclusion

En 2020, malgré la pandémie de COVID-19 et la chute des prix du pétrole, les exportations de l’Algérie ont atteint 28,3 milliards de dollars, contre 34,5 milliards de dollars en 2019. Les importations ont quant à elles atteint 33,8 milliards de dollars, contre 41,2 milliards de dollars en 2019.

Les hydrocarbures représentent toujours la majeure partie des exportations algériennes, mais les exportations non pétrolières ont augmenté de 10% en 2020, ce qui est encourageant pour la diversification de l’économie.

Les principaux clients de l’Algérie sont la Chine, qui représente 17,6% des exportations algériennes, suivie de l’Italie (9,9%), de l’Espagne (9,1%) et de la France (8,8%).

Quant aux importations, les principaux fournisseurs de l’Algérie sont la Chine (17,3% des importations), suivie de la France (11,6%), de l’Espagne (8,8%), de l’Italie (7,4%) et de l’Allemagne (6,4%).

En ce qui concerne les prévisions pour 2021, les exportations algériennes devraient augmenter, grâce à la hausse des prix du pétrole, mais les importations pourraient également augmenter en raison de la reprise économique mondiale. Toutefois, les mesures de confinement et les restrictions de voyage liées à la pandémie de COVID-19 pourraient ralentir la reprise économique, ce qui pourrait affecter le commerce extérieur de l’Algérie.

En conclusion, l’Algérie continue de dépendre des hydrocarbures pour ses exportations, mais les efforts de diversification de l’économie commencent à porter leurs fruits. Les prévisions pour 2021 sont encourageantes, mais il reste à voir comment l’évolution de la pandémie de COVID-19 et les fluctuations des prix du pétrole affecteront le commerce extérieur de l’Algérie dans les mois à venir.

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